Cancer, vous le savez, et vous le niez. Vous jouez la victime, vous faites semblant de vouloir prendre soin d’eux, et pendant ce temps, vous enfermez vos proches dans une cage émotionnelle que vous construisez sans même vous en rendre compte. Vous avez un grand cœur, certes, mais vous avez aussi un côté obscur qui, une fois activé, peut transformer n’importe quelle relation en un champ de mines émotionnel. Vous ne le faites pas par malveillance, mais par peur. Mais le résultat est tout aussi toxique.

Soyons clairs, car quelqu’un doit vous le dire : si vous continuez comme ça, vous allez perdre vos proches. Un par un. Sans que personne n’ait besoin de vous trahir, sans que personne ne vous veuille du mal. Simplement parce que vous étouffez, manipulez et faites du chantage émotionnel avec une maîtrise que même vous ne reconnaissez pas. Et puis vous pleurez. Beaucoup. Parce que, bien sûr, personne ne vous comprend, personne ne vous apprécie, personne ne vous accompagne. Mais, Cancer, avez-vous vraiment réfléchi à ce que vous faites quand vous vous sentez mal ? Parce que quand vous vous sentez mal, tout le monde l’est. Point final.

Votre côté le plus sombre apparaît au moment même où votre monde émotionnel commence à vaciller. Vous ne savez pas comment gérer l’incertitude et, au lieu de poser des questions, d’accepter ou simplement de respirer, vous devenez paranoïaque. Vous voyez des trahisons là où il n’y en a pas, vous créez des drames dignes d’un film et vous attendez des autres qu’ils surferont sur la vague parce que « vous avez tout donné ». Mais tout donner ne vous donne pas le droit de détruire ce que les autres construisent. Votre besoin de protection, de contrôle, de tout vous être donné sans faille, sans pause, sans erreur, finit par vous étouffer.

Et le pire, c’est que quand quelqu’un s’en va, au lieu de faire le point sur ce que vous avez fait, vous le prenez comme la confirmation que « tout le monde abandonne ». Prophétie autoréalisatrice. Mais non, Cancer, ce n’est pas qu’on vous plaque sans raison. C’est juste qu’il y a des jours où vivre avec vous ressemble plus à un labyrinthe émotionnel semé d’embûches qu’à une relation saine. Et vos mots, oh, vos mots… Vous savez blesser, vous savez où frapper. Votre sensibilité ne sert pas seulement à faire plaisir aux gens ; vous l’utilisez aussi pour punir avec une froideur chirurgicale.

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Alors, écoutez attentivement, car c’est une tape sur les doigts nécessaire : si vous n’apprenez pas à gérer votre peur de l’abandon, vous la provoquerez. Si vous ne vous délestez pas du ressentiment, vous deviendrez ce que vous craignez tant : quelqu’un qui ne sait pas aimer sans détruire. Car l’amour, Cancer, ce n’est pas le contrôle, ce n’est pas le sacrifice absolu, ce n’est pas « Si tu n’es pas là pour moi en permanence, c’est que tu ne m’aimes pas ». Ce n’est pas de l’amour ; c’est de la dépendance affective déguisée en dévouement.

Tu as tout ce qu’il faut pour être aimé : sensibilité, intuition, noblesse, loyauté. Mais si tu ne panses pas tes blessures, si tu n’arrêtes pas de punir le monde pour ce qu’il t’a fait par le passé, tu finiras plus seul que jamais. Et alors, oui, il n’y aura plus personne avec qui pleurer ni personne à blâmer.

Tu as encore du temps. Tu as toujours du temps. Mais tu dois cesser de justifier l’injustifiable et commencer à regarder en toi. La première étape pour ne pas perdre tes proches est d’arrêter de leur faire payer les fantômes qui vivent dans ta tête. Car oui, ils t’aiment. Mais même le cœur le plus fidèle se fatigue s’il est noyé chaque jour. Et quand cela arrivera, Cancer, il n’y aura plus de retour en arrière.