Alors que l’année 2025 touche à sa fin, les prédictions de Nostradamus refont surface et suscitent une vague d’inquiétude. Le célèbre astrologue français du XVIᵉ siècle, connu pour ses écrits énigmatiques, aurait évoqué une série d’événements majeurs susceptibles de marquer les dernières semaines de l’année, dont l’apparition d’une nouvelle pandémie.
Entre tensions géopolitiques persistantes et instabilité mondiale, certains estiment que ses prophéties trouvent un écho troublant dans l’actualité.
Qui était vraiment Nostradamus ?
Michel de Nostredame, plus connu sous le nom de Nostradamus, est né en 1503. Médecin de formation, il est surtout passé à la postérité grâce à son ouvrage Les Prophéties, publié en 1555. Ce livre rassemble 942 quatrains écrits dans un style volontairement obscur, mêlant métaphores, références astrologiques et symboles.
Selon ses partisans, ces textes décriraient des événements majeurs de l’histoire humaine jusqu’à l’an 3797. Selon ses détracteurs, leur caractère vague permet toutes les interprétations a posteriori.
Une menace venue du ciel avant la fin de 2025 ?
Parmi les prédictions les plus commentées figure celle d’une « boule de feu » venue du cosmos. Certains y voient l’annonce d’un astéroïde ou d’une comète susceptible de frapper la Terre, provoquant des dégâts considérables.
Le quatrain souvent cité évoque un événement céleste annonciateur d’un tournant décisif pour l’humanité. D’autres interprétations suggèrent qu’il pourrait s’agir d’une métaphore d’une arme de destruction massive, notamment nucléaire, dans un contexte international particulièrement tendu.
Aucune preuve scientifique ne vient toutefois étayer ces hypothèses.
La fin d’une guerre… et le début d’une autre ?
Nostradamus semble également évoquer la fin d’un conflit long et épuisant, provoquée par l’assèchement des ressources financières et humaines. De nombreux observateurs y voient une référence possible à la guerre en Ukraine, qui dure depuis plusieurs années.
Mais cette accalmie serait de courte durée. Selon certaines interprétations, une nouvelle crise majeure pourrait éclater en Europe occidentale, notamment en Angleterre, avec des conflits internes et externes d’une rare violence.
Là encore, les écrits restent suffisamment vagues pour permettre plusieurs lectures.
Une nouvelle pandémie mondiale ?
La prédiction la plus anxiogène concerne le retour d’une grande épidémie. Nostradamus évoque une « grande peste du passé » revenant frapper l’humanité, décrite comme plus redoutable que n’importe quel ennemi.
Ce passage alimente aujourd’hui les spéculations autour d’une possible nouvelle pandémie, dans un monde encore marqué par les conséquences du Covid-19. Toutefois, aucun organisme de santé ni aucune autorité scientifique ne confirme l’émergence d’un tel scénario à ce stade.
Un basculement des équilibres mondiaux
Enfin, Nostradamus aurait annoncé un déclin progressif de l’influence des puissances occidentales au profit de nouveaux acteurs mondiaux. Une vision qui, pour certains analystes, correspond aux évolutions géopolitiques observées ces dernières années.
Ce basculement, s’il est réel, s’inscrirait néanmoins dans une dynamique historique longue, bien éloignée des interprétations catastrophistes parfois relayées sur les réseaux sociaux.
Faut-il prendre ces prédictions au sérieux ?
Les spécialistes appellent à la prudence. Nostradamus écrivait volontairement de manière cryptique, rendant toute lecture littérale hasardeuse. Selon plusieurs experts, ces textes servent davantage de miroir aux peurs contemporaines que de véritables annonces prophétiques.
Comme le rappellent certains analystes, les prophéties de Nostradamus ont souvent été interprétées après coup, une fois les événements survenus.
Entre fascination et recul nécessaire
Si les prédictions de Nostradamus continuent de captiver, elles ne doivent pas devenir une source de panique. Dans un monde déjà confronté à de nombreux défis, le plus important reste de s’appuyer sur des faits vérifiés, des données scientifiques et une analyse rationnelle de l’actualité.
La fin de l’année 2025 sera sans doute marquée par des enjeux majeurs, mais rien n’indique qu’elle doive nécessairement basculer dans le scénario catastrophique décrit par les prophéties anciennes.
