*Bélier
Bélier, tu jures avoir tourné la page, que plus rien n’a d’importance et que tu ne regarderas plus en arrière. Mais la vérité, c’est que tu ne t’es toujours pas pardonné d’avoir réagi si vite, d’avoir dit ces mots sous le coup de la colère, ni d’avoir pris des décisions qui t’ont éloigné de ce que tu désirais vraiment. Tu es feu, et ton impulsivité t’a souvent sauvé, mais elle a aussi laissé des cicatrices. La douleur est toujours vive de savoir que tu as gâché quelque chose que tu aurais pu gérer avec plus de calme. Parfois, Bélier, le pardon n’est pas pour l’autre : il est pour toi, pour avoir brûlé trop vite.
*Taureau
Taureau, tu dis « t’en ficher », avoir « retenu la leçon ». Mais en réalité, tu ne t’es toujours pas pardonné d’être resté si longtemps là où tu savais qu’il n’y avait plus rien. D’avoir cru que l’amour pouvait tout surmonter, d’avoir enduré l’insupportable simplement par refus d’abandonner. Ta loyauté était admirable, mais elle a aussi causé ta perte. Et même si tu prends du recul aujourd’hui, au fond de toi, tu souffres d’avoir laissé tomber quelqu’un par peur de lâcher prise. Ta blessure n’était pas la perte d’une personne : c’était la perte d’une partie de toi-même.
*Gémeaux
Gémeaux, tu ne t’es toujours pas pardonné d’avoir tant fait semblant. D’avoir porté des masques pour que personne ne remarque tes vrais sentiments, d’avoir ri de ta propre souffrance, d’avoir caché ton envie de crier. Tu t’es adapté pour survivre, mais parfois cette flexibilité ressemblait à une trahison. Tu souffres de ne pas avoir été totalement honnête avec toi-même. Car, même si tu dis que cela ne t’a pas affecté, tu le sais : c’était douloureux de devoir être « fort » juste pour que personne ne te voie vulnérable.
*Cancer
Cancer, tu ne t’es toujours pas pardonné d’avoir tant aimé quelqu’un qui ne t’aimait pas en retour, ou qui ne t’aimait pas comme il le prétendait. D’avoir donné amour, attention, temps, patience… et de n’avoir reçu que de l’indifférence ou du silence. Tu regrettes encore d’avoir fait autant confiance, d’avoir cru pouvoir changer ce qui ne t’appartenait pas. Tu dis avoir tourné la page, mais tu ressens toujours ce vide, celui d’avoir tout donné à quelqu’un qui ne l’a pas valorisé. Ne t’en veux pas d’avoir ressenti cela si sincèrement : c’était ta façon d’aimer, pas une erreur.
*Lion
Lion, tu dis avoir tourné la page, mais tu ne t’es toujours pas pardonné d’avoir fait autant confiance à quelqu’un qui ne le méritait pas. D’avoir cru que l’amour se mesurait à son intensité, d’avoir confié ta fierté à quelqu’un qui ne la chérissait pas. Tu dis que ça ne te touche plus, mais ça fait encore mal de te souvenir de cette confiance aveugle et de la façon dont cette personne t’a fait douter de toi. Ta plus grande blessure n’a pas été la trahison, mais de réaliser que même toi, qui sembles si fort, tu peux craquer par amour. Et ça t’a fait plus mal que n’importe quelle perte.
*Vierge
Vierge, tu ne t’es toujours pas pardonné de ne pas l’avoir vu venir. D’avoir tant essayé, d’avoir tout fait correctement, d’avoir tenté de sauver ce qui était déjà brisé. Tu souffres d’avoir cru qu’en l’organisant, en l’analysant, en en prenant soin, rien ne se briserait. Mais c’est arrivé malgré tout. Et cela t’a laissé une cicatrice silencieuse : un sentiment d’impuissance. Parfois, même toute ta logique ou ton dévouement ne suffisent pas. Tu le sais, mais tu ne l’as toujours pas pleinement accepté.
*Balance
Balance, tu ne t’es toujours pas pardonné d’être restée si longtemps silencieuse. D’avoir préféré une illusion de paix à la vérité que tu aurais dû dire. D’avoir souri malgré ta souffrance, d’avoir fait passer les autres avant toi pour éviter les conflits. Parfois, tu repenses à ces mots tus et tu te demandes comment tout aurait été différent si tu les avais prononcés. Ce doute est ta blessure : le « et si… » qui te pèse encore lourdement.
*Scorpion
Scorpion, tu ne t’es toujours pas pardonné tes erreurs. Ces fois où tu as agi par peur, par orgueil ou par instinct de protection… et où tu as fini par détruire ce qui te tenait à cœur. Tu portes encore le poids de la culpabilité, des souvenirs indélébiles. Tu te punis pour des actes commis par ignorance. Et même si tu prétends avoir tourné la page, une part de toi continue de te juger. Le pardon le plus difficile à accorder, Scorpion, est celui que tu devrais te donner à toi-même.
*Sagittaire
Sagittaire, tu ne t’es pas encore pardonné d’avoir cru à des paroles en l’air. D’avoir fait confiance à quelqu’un alors que ton instinct te criait de te méfier. D’avoir voulu voir le meilleur chez une personne qui te montrait déjà le contraire. Tu t’en veux d’avoir été naïf, d’avoir espéré, de ne pas avoir écouté cette voix intérieure qui a toujours raison. Mais ce n’était pas de la naïveté : c’était de la foi. Et tu ne devrais pas en avoir honte. Apprends simplement à faire preuve de cette même foi envers toi-même.
*Capricorne
Capricorne, tu ne t’es toujours pas pardonné d’avoir fait confiance aux apparences. D’avoir baissé ta garde, d’avoir cru à des promesses si séduisantes que tu as décidé de leur faire confiance. C’est douloureux d’avoir investi du temps, de l’énergie et de la loyauté dans des personnes qui n’ont pas été à la hauteur de tes attentes. Et même si tu dis que cela t’est égal, tu regrettes encore d’avoir été si pragmatique en tout… sauf sur ce point. Ta blessure n’est pas la trahison : c’est d’avoir perdu confiance en ton propre jugement.
*Verseau
Verseau, tu ne t’es toujours pas pardonné d’avoir gardé le silence sur tes sentiments. D’avoir fait comme si rien ne te blessait, comme si le détachement était ton bouclier parfait. Tu as tellement refoulé tes émotions que tu as fini par te figer. Tu dis que tout va bien, que « c’est fini », mais tu sais que ce silence te pèse encore lourdement. Tu aurais voulu dire « Je tiens à toi », « Ça m’a fait mal », « Tu m’as fait du mal ». Mais tu as choisi le silence. Et ce silence fait encore mal.
*Poissons
Poissons, tu ne t’es toujours pas pardonné d’avoir cru si aveuglément. D’avoir succombé à une illusion qui s’est révélée vaine, d’avoir aimé au point de confondre amour et sacrifice. Tu souffres d’avoir tant idéalisé quelqu’un, d’avoir vu du potentiel là où il n’y avait que des promesses. Tu le nies, tu le masques avec de la poésie, mais au fond de toi, tu le sais : ta blessure n’était pas la perte, mais d’avoir cru si fort en quelque chose qui n’a jamais vraiment existé.
