*Bélier et Cancer
Bélier et Cancer sont étrangement attirés l’un par l’autre, comme ces couples de films qui fonctionnent dix minutes avant de s’effondrer. Le Bélier agit à une vitesse folle. Le Cancer prend ses décisions après les avoir ressenties, mûrement réfléchies, ruminées, puis ressenties à nouveau. Le Bélier veut de l’action immédiate. Le Cancer aspire à la sécurité affective. Le Bélier dit : « On y va ! » Le Cancer répond : « Attends, parlons-en. » Le Bélier a besoin d’adrénaline. Le Cancer a besoin d’affection. Et c’est là que le conflit éclate. Ce n’est pas qu’ils ne s’aiment pas. C’est que le Bélier est frustré par l’intensité des émotions du Cancer, et le Cancer se sent complètement vulnérable face à l’impulsivité du Bélier. C’est une relation où l’un semble toujours en demander trop et l’autre pas assez. Le Bélier a l’impression que le Cancer l’épuise. Le Cancer a l’impression que le Bélier l’abandonne. Malgré tous leurs efforts pour s’adapter, leurs rythmes internes sont diamétralement opposés. Et vivre ainsi est épuisant pour les deux.
*Taureau et Sagittaire
Le Taureau est le signe de la tranquillité, de la bonne chère, des projets stables, des lits douillets et des relations constantes. Le Sagittaire, lui, est une véritable carte, une valise, une aventure, une impulsion, une philosophie de vie qui ne fonctionne que lorsqu’on la laisse s’exprimer librement. Le Taureau veut savoir où il sera demain. Le Sagittaire, lui, ignore même où il prendra son petit-déjeuner aujourd’hui. Le Taureau a besoin d’engagement, de stabilité, de routine, de certitude. Le Sagittaire a besoin de liberté, de mouvement, d’air, d’espace. Quand ils se rencontrent, le choc est immédiat. Le Taureau a l’impression que le Sagittaire lui échappe. Le Sagittaire a l’impression que le Taureau l’étouffe. Le Taureau pense que le Sagittaire ne prend rien au sérieux. Le Sagittaire pense que le Taureau prend tout trop au sérieux. Sur le plan passionnel, ils ont peut-être une alchimie, mais sur le plan de la vie, leurs boussoles pointent dans des directions opposées. Ils essaient, bien sûr. Mais la réalité est que l’un veut rester immobile et l’autre veut s’envoler. Et il n’existe pas de juste milieu qui dure longtemps.
*Gémeaux et Capricorne
Gémeaux, c’est l’air, le mouvement, le rire, les idées qui fusent, les conversations interminables et le changement constant. Capricorne, c’est la terre, la rigidité, la structure, la discipline et la logique. Gémeaux improvise. Capricorne planifie. Gémeaux vit dans le présent. Capricorne vit en pensant à l’avenir. Gémeaux a besoin de flexibilité. Capricorne a besoin de règles. Gémeaux propose mille choses. Capricorne n’en accepte qu’une, et c’est déjà trop. Leur relation est une véritable épreuve de patience. Gémeaux remet tout en question. Capricorne s’épuise à force d’analyser. Capricorne tente d’imposer l’ordre. Gémeaux se sent étouffé. Finalement, Gémeaux a l’impression que Capricorne étouffe son étincelle, et Capricorne a l’impression que Gémeaux mène une vie futile et immature. Ils sont si différents qu’ils se disputent même différemment. Ce n’est pas qu’ils ne puissent rien apprendre l’un de l’autre, mais vivre ensemble, c’est une autre histoire. Une histoire plutôt compliquée.
*Lion et Scorpion
Le Lion et le Scorpion sont attirés l’un par l’autre avec une intensité brûlante. Magnétiques, puissants et séduisants, ils s’affrontent lorsqu’ils tentent de coexister. Leurs egos et leurs passions s’entrechoquent comme deux planètes. Le Lion a besoin de lumière, de reconnaissance, de présence. Le Scorpion a besoin de profondeur, de maîtrise émotionnelle et de mystère. Le Lion aspire à la transparence, à la clarté, à l’honnêteté. Le Scorpion préfère le caché, le symbolique, ce qui est indicible mais ressenti. Le Lion veut briller. Le Scorpion veut posséder. Le Lion désire une passion joyeuse. Le Scorpion aspire à une passion sombre. Aucun des deux ne veut céder. Aucun des deux ne veut être relégué au second plan. Et ainsi de suite : des journées extraordinaires suivies de tempêtes dévastatrices. Le Lion explose. Le Scorpion se replie sur lui-même. Le Lion veut dialoguer. Le Scorpion préfère observer et attaquer plus tard. Deux forces puissantes aux objectifs divergents. Et lorsque deux rois convoitent le même empire, la paix devient impossible.
*Vierge et Verseau
La Vierge incarne le détail, la précision, la responsabilité et l’analyse. Le Verseau, c’est le chaos mental créatif, les idées révolutionnaires, le détachement émotionnel et un besoin de liberté. La Vierge vit dans le réalisme. Le Verseau vit dans la théorie. La Vierge aspire à l’ordre. Le Verseau recherche l’originalité. La Vierge demande : « Comment fait-on ? » Le Verseau répond : « Pourquoi ne pas tout chambouler et faire autrement ? » La Vierge tente de ramener le Verseau à la réalité. Le Verseau essaie d’élever la Vierge vers les cieux. Tous deux s’épuisent dans ce processus. La Vierge se sent incomprise car le Verseau ne suit aucune méthode. Le Verseau se sent limité car la Vierge veut tout contrôler. La Vierge recherche la certitude. Le Verseau aspire à l’expérimentation. Et bien qu’ils puissent s’admirer mutuellement, la vie commune finit par être source de frustrations et de silences gênants. Intellectuellement, ils sont sur la même longueur d’onde, mais émotionnellement, c’est comme s’ils parlaient depuis des univers différents.
*Balance et Poissons
À première vue, ils semblent compatibles : tous deux recherchent la paix, l’amour, la connexion et la tendresse. Mais la réalité est tout autre. La Balance a besoin d’équilibre extérieur. Le Poissons a besoin de profondeur intérieure. La Balance fuit les conflits. Le Poissons ressent tout intensément. La Balance aspire à des relations claires. Le Poissons vit dans un tourbillon de sensations confuses. La Balance recherche l’harmonie sociale. Le Poissons aspire à une connexion spirituelle. La Balance se perd en essayant de comprendre les fluctuations émotionnelles du Poissons, et le Poissons est frustré car la Balance n’atteint pas la profondeur dont il a besoin. Ils sont tous deux aimants, certes, mais d’horizons différents. Le Poissons se noie dans son propre océan émotionnel, et la Balance ne sait pas comment s’y retrouver. La Balance est dispersée, et le Poissons se sent à l’écart. Malgré toute l’affection qu’ils se portent, leurs besoins émotionnels finissent inévitablement par s’opposer.
*Bélier et Vierge
Le Bélier vit par instinct. La Vierge vit par logique. Le Bélier agit d’abord. La Vierge analyse tout. Le Bélier veut de la vitesse. La Vierge veut de la précision. Le Bélier est pressé de résoudre les problèmes. La Vierge veut comprendre avant d’avancer. Lorsqu’ils sont ensemble, le Bélier a l’impression que tout est trop lent, et la Vierge que tout est trop chaotique. Le Bélier pense : « Allons-y ! » La Vierge pense : « Réfléchis encore deux minutes. » Le Bélier perçoit les critiques de la Vierge comme des attaques. La Vierge voit les décisions du Bélier comme des problèmes évitables. Ils peuvent s’admirer mutuellement, mais finissent par s’épuiser. Le Bélier s’épuise à essayer de suivre le rythme effréné du Bélier. La Vierge est stressée à l’idée de corriger les improvisations du Bélier. C’est une dynamique où aucun des deux ne se sent vraiment compris.
*Taureau et Verseau
Le Taureau aspire à la sécurité émotionnelle et matérielle. Le Verseau recherche la liberté, le détachement et l’originalité. Le Taureau désire le contact physique, les routines et la stabilité. Le Verseau aspire à l’espace, à l’indépendance et à la stimulation intellectuelle. Le Taureau dit : « Reste. » Le Verseau répond : « Ne m’enferme pas. » Le Taureau demande : « Pourquoi changes-tu si souvent ? » Le Verseau rétorque : « Pourquoi as-tu peur du changement ? » C’est un de ces couples où chacun fait des efforts, mais où tout semble maladroit. Le Taureau se sent abandonné émotionnellement. Le Verseau se sent piégé sans raison. Le Taureau recherche la chaleur humaine. Le Verseau recherche les idées. Et bien qu’ils soient attirés l’un par l’autre par curiosité, ils ne parviennent pas à synchroniser leurs besoins. Ils vivent comme si l’un parlait du sol et l’autre du ciel.